Archives de catégorie : Saison 2023-2024

La Colombe de Gounod

Lundi 22 janvier 2024 à 20h

Cathédrale des Arméniens
13 rue du Perche, 75003 Paris
Réservation : vivrelemarais@orange.fr ou 06 80 88 87 10

Opéra-comique de Charles Gounod sur un livret de Barbier et Carré.
Création au Théâtre de Baden-Baden, le 6 août 1860

Ici, ce sera un format poche, quatre chanteurs, un piano, un violoncelle !

La Comtesse Sylvie a complètement ruiné son amant Horace qui s’est réfugié dans une masure campagnarde avec son valet filleul le jeune Mazet. De sa vie passée à la ville il ne lui reste qu’une colombe d’une intelligence peu commune puisqu’elle sait écrire son nom : Sylvie !

Or la Comtesse Sylvie a dans les salons une rivale qui possède un perroquet non moins fabuleux. Sylvie décide, en compagnie de son majordome, d’aller chez Horace récupérer la merveilleuse colombe pour lui faire pièce. Oui, mais devant la candeur d’Horace toujours aussi amoureux, elle n’ose plus lui demander.

Tant et si bien que l’heure du dîner arrive sans qu’elle se soit décidée. Et il n’y a rien à manger ! Horace est prêt à sacrifier sa colombe pour nourrir sa belle… Que va-t-il arriver ?

Gounod a écrit cet opéra-comique d’une heure et demie après son Faust, en pleine possession de ses moyens artistiques. Nous avons réduit la partie d’orchestre à une version piano et violoncelle qui rend tout le charme de l’oeuvre et souligne l’influence des Mendelssohn sur le musicien français !

Clara Penalva, soprano, la Comtesse Sylvie
Laura Muller, mezzo, le valet Mazet
Charles Mesrine, ténor, l’amoureux Horace
Paul-Alexandre Dubois, baryton, le majordome
Silvia Lenzi, violoncelle
Françoise Tillard, piano

Cette Colombe, déjà été donnée avec succès dans plusieurs salles parisiennes, a reçu une accueil très chaleureux à l’Église des Arméniens le 22 janvier 2024 ! https://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2024/01/accueil-chaleureux-du-public-pour-la-colombe-de-charles-gounod-.html

Salut

« La Colombe » de Charles Gounod, le 22 janvier 2024, cathédrale Ste Croix des Arméniens – IIIe – Marais. Salut final des artistes : Françoise Tillard, directrice artistique et piano, Silvia Lenzi violoncelle, Paul-Alexandre Dubois baryton – le majordome, Clara Penalva soprano – la comtesse Sylvie, Charles Mesrine, ténor – l’amoureux Horace et Laura Muller, mezzo – le valet Mazet (Photos VlM)

Fidèles à notre engagement de promouvoir « l’opéra pour tous », en association avec l’association de la rive gauche « Parole et Musique » et son président Jean Rossier nous avons enchainé, après Carmen de Georges Bizet en octobre, sur un autre opéra-comique français, beaucoup moins connu : « La Colombe », de Charles Gounod, livret de Jules Barbier. Avertis que cette histoire plonge ses racines dans le Décaméron et chez Jean de la Fontaine les spectateurs pouvaient s’attendre à un scenario fantasque et même carrément déjanté !

Attentifs aux événements qui posent au début les jalons de l’action dramatique ils sont restés un moment perplexes, pour céder très vite au ravissement des premières polyphonies. Trios et quatuors se sont succédé, en alternance avec des solos qui ont permis à la soprano notamment de faire valoir sa colorature et son art des vocalises. 

La mezzo, dans son rôle de travesti, a séduit par son timbre tout en rondeur et son talent scénique. Les voix d’hommes, ténor et baryton, leur ont fourni une réplique à la hauteur.

Nos compliments vont légitimement à la directrice artistique à qui on doit un accompagnement sans faille au piano et au violoncelle et la transcription pour deux voix,  de la partition d’orchestre qui est attachée à l’œuvre de référence.

Assistance

Le public très dense (180 spectateurs) s’est laissé emporter par la magie de l’œuvre. On voit au premier plan Marie-Françoise Masféty-Klein, présidente de Culture & Patrimoine, l’organisatrice avec « Vivre le Marais ! » des « visites guidées ». Les artistes ont été gratifiés de plusieurs rappels.

Le spectacle a bénéficié du soutien de « l’Agence Immobilière des Enfants Rouges » et de son gérant Philippe Gaudry, à qui nous adressons nos remerciements pour son implication. Il a tenu notamment à réunir les artistes et organisateurs autour d’une collation à la brasserie de La Perle à l’issue du concert.

Enfin, nous avons été honorés de la présence parmi les spectateurs de deux descendants directs (arrière-petits-enfants) de Charles Gounod. L’un des deux, Nicolas Gounod, nous a adressé ce commentaire : « Un grand bravo pour cette belle soirée qui m’a permis d’entendre différemment que sur un disque cette œuvre un peu oubliée de mon aïeul ».

Gérard Simonet

Rédigé à 16:08 dans Evènements culturels | Lien permanent

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Commentaires

nicole a dit…

Bonjour cher Gérard,
comme je regrette mon absence pour cause d’escapade méditerranéenne ! mais je suis très heureuse du succès remporté par cette Colombe, d’un de nos prestigieux compositeur, encore joué aujourd’hui.
De plus avec tous ces artistes et ces personnalités présents, qui ont donné de l’éclat à la soirée, toutes mes félicitations à vous, pour votre sens de l’organisation et votre côté tenace,

à très bientôt je l’espère,
Nicole

Message de Catherine et Manuel DLF
Merci Gerard pour cet excellent spectacle qui était un ravissement ! Comme c était drôle ! Les chanteurs magnifiques y compris maître Jean malgré sa toux ! Bref un magnifique lundi soir. Au plaisir de renouveler l’expérience ! 

Commentaire de Nicolas Gounod :
Un grand bravo pour cette belle soirée me permettant d’entendre autrement qu’au disque cette œuvre un peu oubliée de mon aïeul ! Bien loin des opérettes dont j’appréhende les facilités, cette Colombe est bien élégante et les amateurs de polyphonie peuvent s’en réjouir. Un petit coup de cœur pour Mazet et son timbre si plein. Bravo à l’accompagnement virtuose et complice et aux efforts de tous les organisateurs de la soirée! 

Commentaire de Claude L.
Quelle belle soirée !
Merci de nous avoir fait découvrir ce charmant opéra, tellement mis en valeur par la qualité de tous les interprètes ! Bravo !…

Commentaire de Laurence B : 
Nous tenons à vous remercier de nous avoir réservé de si belles places pour écouter La Colombe.
Nous avons été ravis et avons apprécié tous les acteurs de cette pièce musicale, autant les chanteurs que les instrumentistes.
Beaucoup de gaieté et de talents.
Nous sommes sortis le cœur en fête.

C’était charmant, une délicieuse soirée.

Nous y étions, effectivement ce fut une soirée très agréable, avec des artistes, des voix et un environnement épatant.
Nous le referons.
Bravo et merci aux organisateurs pour cette soirée

Parcours romantique

Dimanche 4 février à 17h30

à l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris

Réservation

Parcours romantique au piano, ou « piano-forte », instrument romantique par excellence, susceptible de toutes les nuances, de la plus douce à la plus violente. Il peut aussi chanter et swinguer, pleurer et rire… De Fanny Hensel (1805-1847) avec la découverte de sa Sonate de Pâques dont le manuscrit fut trop longtemps hors d’atteinte à Joseph Kosma (1905-1969) aux Chants du Ghetto doux-amers en passant par Claude Debussy (1862-1918) et ses célèbres Estampes, nous avons la certitude d’un programme varié et éclectique, mêlant, comme la plupart des programmes de Parole et Musique, des œuvres méconnues à des chefs d’œuvres intemporels.

Sur un Érard modèle 1 de 1899.

Avec Françoise Tillard, piano

Partition de la Sonate de Pâques, telle qu’elle sera jouée !

Franz, Marie et Barry

Dimanche 24 mars à 17h30
L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris

Réservation

Tout le monde devrait écouter le Trio opus 100 de Franz Schubert (1797-1828) au moins une fois par an, c’est une question de santé publique. Le deuxième mouvement, Barry Lyndon ! Inoubliable saut hors du temps. À ce chef d’œuvre entre tous, nous nous devions d’adjoindre une œuvre encore inédite et manuscrite de Marie Jaëll (1846-1925), compositrice française amie de Franz Liszt et qui en son temps révolutionna la pédagogie du piano.

Le concert sera donné sur le piano Érard grand modèle de 1843 de Françoise.

Avec Simon Milone, violon, Frédéric Dupuis, violoncelle, Françoise Tillard, piano

L’ombre de Flotow

Dimanche 16 juin 2024
à 12h30

L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris

Réservation

Musique de Friedrich von Flotow, livret de Henri de Saint-Georges

L’action se passe en 1707, pendant la guerre des Cévennes, après la Révocation de l’Édit de Nantes. Le Comte de Rollecourt, donné pour mort, fusillé après un acte de bravoure et de générosité, s’est enfui en Savoie et gagne sa vie grâce à ses grands talents de sculpteur. Une de ses anciennes servantes de ferme, la jeune et jolie Jeanne, secrètement amoureuse de lui, également en fuite après le massacre de sa famille, le revoit et, stupéfaite, croit voir une ombre. 

L’aubergiste, Madame Abeille, qui regardait Fabrice (le Comte) d’un œil favorable, complique un peu l’action. Le Docteur, parrain de Jeanne, décide d’épouser celle-ci pour palier toute rumeur désagréable. 

On apprend que le Capitaine grâce auquel le Comte a pu s’échapper est sur le point d’être exécuté à la place du Comte…

Tout finit bien…

Friedrich von Flotow (1812-1883), Baron de Teutendorf, est le descendant d’une vielle famille aristocratique du Mecklembourg. Au lieu de la carrière diplomatique à laquelle son père le destinait, il choisit la musique qu’il alla étudier à Paris avec Pixis et Reicha, rencontrant Rossini, Meyerbeer, Boieldieu… mais les journées de juillet 1830 le chassèrent vers l’Allemagne d’où il revint régulièrement. Plus tard il se laissa influencer par ses amis Gounod et Offenbach à qui il doit sans doute son style léger et clair et son lyrisme charmeur. Son œuvre la plus célèbre est Martha, toujours jouée aujourd’hui avec le même succès. Sa carrière se fit des deux côtés du Rhin et il eut une vie sentimentale compliquée. Trois mariages, dont deux avec deux sœurs.  Ce profil original doit être une raison pour laquelle L’Ombre, sans doute une de ses meilleures productions, est injustement oubliée. Représentée à l’Opéra-Comique le 7 juillet 1870, l’œuvre fut ensuite reprise à Vienne au Theater an der Wien le 10 novembre 1871 sous le titre Sein Schatten

Madame Abeille, Clémentine Decouture
Jeanne, Flore Royer
Fabrice, Charles Mesrine
Le Docteur, Nicolas Bercet
Direction artistique et piano, Françoise Tillard