Marion Gomar

La joyeuse Marion Gomar
 

Marion Gomar, Soprano Falcon, née en 1986, débute à 7 ans à la Maîtrise de Paris dirigée par Patrick Marco (trois productions à l’Opéra de Paris Bastille dont une en tant que soliste dans Brundibàr de Hans Krasà en 1996-1997). 

En 2006, elle obtient le Premier Prix du concours supérieur de l’UFAM. Après l’obtention de son 1er Prix de chant et 2 années de perfectionnement au CRR de Boulogne dans la classe de Blandine de Saint-Sauveur, elle décide de prolonger ses études à la Hochschule für Musik de Leipzig en Allemagne dans la classe de Regina Werner.

En 2012, elle obtient son Master en Opéra, puis en 2014, le diplôme de Meisterklasse (formation doctorante). Cette même année, elle reçoit le 2ème Prix du concours de Duo Clara Schumann avec Francesca Rambaldi ainsi que le 2ème Prix du concours de la Fondation Internationale Richard Wagner, ce qui lui permet de se rendre à Bayreuth et de participer à la masterclass de Johan Botha ainsi qu’au concert donné dans le cadre du Festival.

Elle se perfectionne dans différentes masterclasses, notamment The Masterclass of International Song Udo Reinemann au théâtre de la Monnaie à Bruxelles avec Christiane Stotijn, Ann Muray, Jean-Paul Fouchécourt, Maciej Pikulski, Sergueï Leiferkus, ainsi que la Masterclass de la Formation Royaumont avec Mireille Delunsch et Emmanuel Olivier autour de la mélodie et de l’opéra français. En 2013, elle interprète le rôle de Tatiana dans Eugène Onéguinede P. I. Tchaïkowski lors de la Formation Royaumont dirigée par Jean-François Sivadier et Irène Kudela. En 2015, elle prépare le rôle de Venus dans Tannhäuser de Wagner avec Waltraud Meier, Vincent Huguet et Alphonse Cemin. C’est lors d’une masterclasse à Royaumont qu’elle rencontre le pianiste Benjamin Laurent avec qui elle crée le spectacle « Cabaret Dionysiaque » en 2019 au TGP de Saint-Denis. Elle le retrouvera en 2020-2021 dans une expérience insufflée par Jean-François Sivadier, Impr’Opéra.

Attirée par le théâtre,  elle participe à de nombreuses productions du Studio-théâtre d’Asnières, du collectif Le Foyer et de la compagnie Claude Vanessa, notamment avec le rôle de la Cantatrice Finlandaise dans Ciel, mon placard ! de Nicole Genovese, coup de cœur de l’Adami, d’Arte, de France Inter, ouverture de saison 15/16 au Théâtre du Rond-Point et en tournée sur 4 saisons. En 2019, elle interprète le rôle de Christine dans Le Testament de la Tante Caroline d’A. Roussel, mise en scène de Pascal Neyron, avec les Frivolités Parisiennes au théâtre de l’Athénée et au Théâtre Impérial de Compiègne.

Après des études poussées sur l’art de la mélodie et du Lied auprès de Philipp Moll, Alexander Schmalcz et Marie-Paule Siruguet, elle se perfectionne auprès de Françoise Tillard au conservatoire du Xème à Paris, avec qui elle collabore sur de nombreux projets : Armelinde de Pictordu dans Cendrillon de P. Viardot et Véronique dans Le Docteur Miracle de G. Bizet (au Théâtre Le Ranelagh) ainsi qu’une participation de l’album avec Francine Trachier sur les œuvres de Mel Bonis avec l’association Parole et Musique. Depuis 2014, elle crée de nombreux récitals de mélodies avec la pianiste Francesca Rambaldi avec le partenariat de l’Institut Goethe de Bologna, notamment autour de Chostakowitch et Schubert, et prochainement Sotto le Stelle, un récital poético-scientifique sur l’astrophysique.

Passionnée par la musique contemporaine, elle rencontre en Allemagne un jeune compositeur, Manuel Durao, dont elle interprète plusieurs œuvres, Lisbon Revisited (pour une comédienne et un alto), le rôle principal de son opéra Die Stühle d’après Les Chaises de E. Ionesco (reprise dans le cadre du festival de Rheinsberg en Allemagne) et lui commande par la suite un cycle de mélodies françaises Amour vache dont elle écrit un des textes (création juin 2012). Elle interprète aussi Stern d’Annette Schlünz accompagnée par un Tuba, Rasch de Sidney Corbett et Limbo de Rafael Soto avec ensemble orchestral. En 2016-2017, elle interprète Laps et les Trois Chants de  l’Evidence de Dominique Lemaître au Festival Terres de Paroles en Normandie. En 2021, elle prépare un album autour de l’œuvre de Roger Tessier avec l’ensemble Mémoires Sonores dirigé par le flûtiste François Veilhan pour le label Triton.

Elle est souvent sollicitée lors de concerts de musique sacrée, en tant que soprano sur la Messe en Sol de Schubert, La Lobgesang de Mendelssohn et le Stabat Mater de Pergolèse puis en tant que mezzo sur la Messe en Siet le Magnificat de Bach, le Requiem de Franz von Suppé, le Magnificat, le Dixit Dominus et le Gloria de Vivaldi, La Messe en Ut de Beethoven et le Stabat Mater de Dvorak (avec Les Concerts d’Athalie dir. Léonard Ganvert, O Musicadir. Pascal Bézard, l’organiste Samuel Liégeon et le Choeur d’Oratorio de Paris).

Bercée par le cinéma dès son plus jeune âge (elle est Constence Fillon dans La Commune de Paris de 1871 de Peter Watkins en 1999), et particulièrement par la comédie musicale, elle crée le trio Jazz Siam Sunset en collaboration  notamment avec FIP Radio. Elle dirige par ailleurs la chorale La Belle Zoé du Jazz Club de Saint-Denis qui crée chaque année une œuvre du grand jazzman Emmanuel Bex au TGP à Saint-Denis (Création de l’Opéra Vert en 2021).

La transmission lui tient aussi à cœur, c’est pourquoi, après avoir enseigné deux ans au CRR de Boulogne-Billancourt en « filière voix », elle dirige fréquemment des ateliers d’initiation à l’opéra dans le cadre « 10 mois d’Opéra » en partenariat avec l’Opéra de Paris, mais aussi avec le Festival de Saint-Denis et l’orchestre Le Balcon. Dans le cadre de sa formation en Meisterklasse, elle enseigne le chant à la Hochschule für Musik de Leipzig de 2012 à 2014 en tant qu’assistante. Coordinatrice artistique de l’association Le Tréteau (dir. Henri Deléger), elle promeut une nouvelle pédagogie de la musique par la création dès le plus jeune âge (Prix de l’enseignement musical 2018 pour l’Autre en Scène au TGP de Saint-Denis, prochaine création en 2022 avec le Festival de Pâques de Deauville).

Discographie :

  • « Laps » de Dominique Lemaître, Da Vinci Classics 2020
  • « Stabat Mater » de Dvorak avec le chœur d’Oratorio de Paris (mezzo solo) – 2018
  • « Mel Bonis, the work for violin and piano » avec Françoise Tillard et Francine Trachier – 2017
  • « Brassens Experience I et II » avec la compagnie Nan !– 2017

Presse (extraits):

« La mezzo-soprano Marion Gomar conquiert l’espace comme une Walkyrie triomphante »

(Hier au théâtre, sept. 2015)

« Mention spéciale à Marion Gomar qui nous régale pendant une heure et demie d’interventions absolument époustouflantes »

(Christian Bauby, matinale de France Inter, 2015)

« Marion Gomar – un véritable soprano dramatique pas du tout hurlant, d’une éloquence incroyable, à couper le souffle. […] elle a clairement l’étoffe des grandes Sieglinde, au minimum. »

(David Le Marrec, Carnet sur Sol, 2017)

Marion se marre toujours…